Chapitre VI suite

Publié le par La voyante

Avec un peu de raison, par le renoncement à ce sentiment de préférence, source de tous ses tourments, il pouvait arriver sinon à l'unité juridique – ce qui impliquerait le règne impossible de la fraternité universelle – du moins à une sorte d'harmonie entre les législations. Il lui eût suffi pour cela de tuer en lui la prétention des supériorités personnelles, de se soumettre, de reconnaître loyalement, dans l'âge de raison, les faits accomplis, et d'abandonner sa conscience aux seuls jugements qui entraînent une consécration.

 

Il faut être bête à ramer des choux pour se torturer à plaisir, alors que tout s'accorde pour votre tranquillité. Ce sont évidemment des malades, les hommes assez faibles pour s'imposer à eux-mêmes un tribunal imaginaire et des pénalités fictives. La vie n'est-elle donc pas assez difficile ? Les pénalités effectives ne sont-elles pas assez lourdes à ceux que leur mauvaise fortune y expose ? N'est-ce pas une preuve de folie que cet acharnement à s'interpeller, à se frapper de sa propre main ?

 

Vous me direz : La conscience !…

Publié dans Fantomes

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